Boutiques Saint Sernin à Toulouse
Tout sur les boutiques à Saint Sernin, ses produits…
Pourquoi acheter en ligne ou en click and collect sur Toulouseboutiques.com ?
Avant tout, Toulouseboutiques, ce sont des commerçants locaux. Ils vous proposeront des prix, ou encore un large choix de nouveauté.
Pour finir, rencontrez des conseillers dans votre magasin partenaire Toulouseboutiques ou retrouvez tous vos commerces locaux. 24 h/24 h et 7j/sept sur le site d’achat en ligne Toulouse boutiques.
Consommer local pour soutenir vos commerçants et votre économie locale.
Cliquez sur une des Boutiques proches de Saint Setrnin à Toulouse.
Et découvrez sa boutique en ligne
Idée cadeau (822)
Idées cadeaux femme (643)
Beauté et santé (193)
Matériel d'équitation (127)
Vêtements femme (103)
Vêtements Homme (44)
Chaussures femme (320)
Chaussures homme (55)
Baskets femme (115)
Baskets homme (2)
Bijoux femme (270)
Maroquinerie femme (111)
Bombes de peinture aérosol (387)
Electroménager (457)
Cuisine et Arts de la table (195)
Jardinerie (894)
Animalerie (124)
Droguerie (27)
Papeterie (56)
Musique (42)
Décoration (162)
Décoration - Design et Ameublement (442)
La place Saint-Sernin – Histoire
(en occitan : plaça Sant Sernin)
C’est une place du centre historique de Toulouse, en France. Elle se situe dans le quartier Arnaud-Bernard.
Il est difficile de séparer ce qui relève de l’histoire et ce qui est plutôt de l’embellissement légendaire, lié notamment aux croyances religieuses et aux traditions populaires. Cependant, c’est la Passio sancti Saturnini (Passion de Saint Saturnin), « texte à usage liturgique rédigé pour l’essentiel dans le premier quart du 5ᵉ siècle ». Qui nous rapporte ces débuts de l’Église de Toulouse et détaille le martyre de son premier évêque. Ce texte, rédigé environ 150 ans après les événements du martyre, décrit une histoire simple de telle sorte qu’il est facile, encore aujourd’hui, de la relater avec concision. La mémoire du martyre a dû se transmettre à travers la liturgie, en raison du culte funéraire entretenu sur sa tombe. Elle s’est transmise oralement pendant les années suivant sa mort et ne s’est pas perdue, comme le prouvent les actions de ses successeurs du 4ᵉ siècle, Hilaire et Selve (ou Silve) dont nous parlerons plus loin. Cependant, si la Passio s’est sûrement inspirée de la liturgie, elle a peut-être repris également d’autres écrits aujourd’hui disparus.
Saturnin est envoyé de Rome par le pape Fabien, pour évangéliser la Gaule. En passant par Nîmes, un disciple se joint à lui, saint Honest. Ensemble, ils vont jusqu’à Pampelune, en Hispanie. Ils y rencontrent et consacrent le futur saint Firmin. Honest subit le martyre, et Saturnin, accompagné d’Hilaire, son futur successeur, revient sur ses pas pour s’arrêter à Toulouse.
Le Martyre de Saint-Saturnin
Martyre de Saint Saturnin – église de Daumazan-sur-Arize (Ariège) – 12ᵉ siècle.
Saturnin sillonne la région à des fins d’évangélisation. En 250, attribuant le silence des oracles à ses passages fréquents devant le Capitole (temple majeur de la cité antique, différent du Capitole d’aujourd’hui, et dont l’emplacement supposé aurait été vers ce qui est aujourd’hui la place Esquirol). Des prêtres païens lui demandèrent d’honorer l’empereur en lui sacrifiant un taureau. Son refus valut à Saturnin d’être attaché au taureau du sacrifice. La légende raconte que le taureau, pris d’une rage folle, descendit à toute allure les marches du Capitole, traînant derrière lui l’évêque. Sa tête explosa sur les marches du temple.
Le taureau aurait rejoint la campagne en passant par la porte nord de la ville, la Porterie, alors protégée par des remparts. Cette porte était située à l’emplacement de l’actuelle place du Capitole. Le taureau aurait abandonné Saturnin sur la route de Cahors, la rue du Taur, lui donnant ainsi le nom qu’on lui connaît aujourd’hui. Selon une autre légende, la gare Matabiau serait située sur l’emplacement où ledit taureau (biau) aurait été tué (matar). En fait buòu désigne le bœuf en occitan et le nom de Matabiau vient de l’endroit où on abattait les bœufs à l’époque médiévale.
La légende de Saint-Saturnin
Le corps sans vie du supplicié fut recueilli par les saintes Puelles, deux jeunes femmes. Elles l’inhumèrent à l’endroit exact où son corps fut trouvé, dans un cercueil en bois qui fut déposé dans un fossé assez profond pour que les païens ne puissent pas profaner la dépouille. La légende dit que, battues par la foule, les saintes Puelles quittèrent la ville pour se réfugier dans le petit village près de Castelnaudary qui porte leur nom, le Mas-Saintes-Puelles. Saint Hilaire, évêque au 4ᵉ siècle, fit construire une voûte de briques, puis y édifia une petite église en bois, un oratoire, sur la tombe du martyr. Une ancienne tradition populaire veut que l’église Notre-Dame du Taur que nous connaissons aujourd’hui, soit le lieu d’emplacement de cette première église. Cependant, des fouilles archéologiques réalisées dans le sanctuaire de l’église Notre-Dame du Taur en 1969-1970 n’ont pas permis de mettre au jour la moindre construction d’époque paléochrétienne. On ne peut donc localiser précisément ni le premier emplacement de la tombe, ni celui du monument de saint Hilaire.