Boutiques Place Rouaix à Toulouse

Les boutiques de la Place Rouaix de Toulouse

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Boutiques Place Rouaix Toulouse
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La place Rouaix – Histoire

(en occitan ː plaça Roaix)

C’est une place du centre historique de Toulouse, entre le quartier Esquirol et le quartier des Carmes. Point culminant de la ville ancienne (146 mètre), c’est à cet endroit qu’aboutissaient les eaux de l’aqueduc de Lardenne.

Le nom de la place Rouaix est extrêmement ancien, puisqu’il est attesté dès la fin du 12ᵉ siècle. Il lui vient des Roaix, une illustre et très ancienne famille toulousaine qui obtint 56 fois le capitoulat entre 1156 et 1536. Une variante apparait à la fin du Moyen Âge et la désigne comme la place de l’Orme de Rouaix, parce qu’il y avait un orme. À la Révolution française, en 1794, la place est rebaptisée, de façon éphémère, place Marat.

L’aqueduc de la place Rouaix

Durant l’Antiquité, la place Rouaix occupe une position importante dans la ville romaine de Tolosa. À proximité du forum, au croisement du cardo maximus et du decumanus maximus (au nord de l’actuelle place de la Trinité), elle est le point culminant de la ville. Au 1ᵉʳ siècle, un important aqueduc est bâti ː cet aqueduc de Lardenne capte les sources qui jaillissent à 6 kilomètre au sud-ouest de la cité romaine, au pied de la terrasse de Lardenne, sur la rive gauche de la Garonne. L’aqueduc, qui franchit la Garonne un peu plus au sud que le Pont neuf actuel, passe par la descente de la Halle-aux-Poissons, la rue des Marchands, la rue de la Trinité et débouche sur la place Rouaix. Il a un débit d’environ 19 000 m³ par jour.

Les Familles Célèbre de la place Rouaix

Au Moyen Âge, la place Rouaix appartient au capitoulat de Saint-Barthélémy. Elle est encore un des lieux stratégiques de la ville. Une importante fontaine est encore en activité ː en 1180, les capitouls exigent que ses eaux soient dirigées, à l’est, vers les fossés du rempart Saint-Étienne. À l’ouest, par les Carmes, vers la Garonne et, au nord, par les rues des Puits-Clos et Saint-Rome, vers les fossés de la Porterie. C’est sur cette place que se tient, à partir du <17ᵉ siècle, un marché aux Herbes.

Son nom lui vient de la famille Roaix, qui y possèdent une maison dès le 12ᵉ siècle siècle. Importante famille toulousaine, elle donne plusieurs capitouls à la ville entre 1158 et 1536. En 1215, le comte de Toulouse Raimond VI réside dans la maison des Roaix. Certains membres de la famille sont connus comme hérétiques cathares ː Étienne de Roaix en 1246, Alaman de Roaix en 1248 et Jean de Roaix au milieu du 14ᵉ siècle sont condamnés par la justice de l’Inquisition. En 1550, on connait encore un Danyen de Roaix, doyen de Saint-Félix, qui habite sur la place (actuel numéro 1).

Les Transformations de la Place Rouaix

Au cours du 19ᵉ siècle, la place Rouaix subit des transformations profondes qui en changent le visage. Le marché aux Herbes, qui avait été provisoirement déplacé sur la place du Capitole pendant la Révolution française, est définitivement déplacé en 1813, par décret, sur la place des Carmes. Les maisons du côté ouest sont en grande partie remaniées et réalignées. En 1827, une fontaine est commandée par les habitants du quartier à l’architecte Raynaud, qui avait été évincé pour le projet de fontaine de la place de la Trinité. Elle est inaugurée le 19 janvier 1828. À la fin du 19ᵉ siècle, la place Rouaix se voit profondément remodelée par le réaménagement urbain et l’élargissement des voies de circulation du centre-ville. En 1873, les travaux de percement de la rue d’Alsace-Lorraine, entre la place Rouaix et le boulevard de Strasbourg, ouvrent le côté nord de la place. Entre 1900 et 1904, le percement de la rue du Languedoc, vers la place du Salin, l’ouvrent vers le sud. La place Rouaix est alors profondément bouleversée ː toutes les maisons des côtés nord et est ont disparu et ont été reconstruites.

De nos Jours sur la Place Rouaix

Au 20ᵉ siècle, la place Rouaix reste un lieu commerçant ː la droguerie Marty Roubichou (actuel numéro 41 rue du Languedoc, à proximité immédiate de la place Rouaix), est un des commerces les plus anciens de la ville. La place est aussi un carrefour important pour les bus Tisseo, entre les bus qui suivent le tracé nord-sud des rues d’Alsace-Lorraine et du Languedoc, et ceux qui viennent de la place Esquirol. L’ouverture, en 2007, de la station de métro Carmes, proche de la place Rouaix, la trop grande proximité de la place Esquirol. Où passent de nombreuses lignes de bus et le réaménagement de ces mêmes lignes de bus entraînent la disparition de l’arrêt de bus. La place a été réaménagée entre 2007 et 2008, et en partie rendue piétonnière. Elle reste un lieu de passage animé aussi très fréquenté, bordé de multiples commerces.

Place Rouaix

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